jeudi 24 juin 2010

Jour 46 - De la latte et du polytène... encore !

Aujourd'hui, jour de la fête nationale des québecois, nous cuvons notre vin et faisons notre gros possible.  Le 5ème anniversaire de naissance de notre Maxence a été fêté en grandes pompes, hier soir.  Papa et maman ont mal aux cheveux, mais l'ouvrage n'attend pas.  Heureusement, notre belle grande Charlotte nous aidé en faisant un brin de ménage.

Un petit ménage s'impose, ici.

Ensuite, nous avons dû retirer une bonne partie du polytène au plafond dans la partie du vivoir parce que quelqu'un (mais qui ?) a mis du polytène cheap par erreur au lieu du polytène extra fort.  Zut !  Un pas en arrière, deux pas en avant.  Évidemment, ce ne pouvait pas être dans une partie de plafond plat.  Non !  Dans un super pignon à angles multiples. 

Père et fils unissent leurs efforts.

Une fois cette bourde réparée, nous avons poursuivi le lattage des plafonds en mansarde.  Encore là, les plafonds plats ont été de la p'tite bière à côté des jolies pentes des pignons.  Chéri et son grand frère se sont chargés du clouage tandis que Papi Réal m'assistait dans les mesures et coupes des lattes.  J'adore jouer de la scie mais... j'ai réellement besoin d'une nouvelle scie à onglets avant de jeter la mienne par la fenêtre !  Dépense en vue ?

En résumé, l'isolation des murs et une très grande partie des plafonds est complétée.  Un "gars" d'isolation passera plus tard pour pulvériser de la cellulose dans le grenier aux endroits qui reste à faire.  Le lattage des plafonds est fait.  Notre objectif pour dimanche soir; lattage des murs complété incluant la pose du pare vapeur sur encore deux faces (ouest et nord).  Nous disposons de samedi et dimanche et probablement aucune aide.  Une gardienne serait utile pour que je puisse donner un coup de main, sinon Chéri devra se taper tout le travail en solo.

lundi 21 juin 2010

Semaine 7 - Jour 43 - Le début de l'autonomie

Notre entrepreneur ayant complété toutes les tâches de son contrat, nous voilà maintenant autonomes.  Hum !  Quelle idée !  La seule vue de sa remorque qui nous quittait ce matin suffit à me donner des crampes à l'estomac.  Mais comme disait si bien ma très chère grand-mère:  "Bien heureux les creux.  Le Royaume des Cieux est à eux".  Alors autant rester innocents et naïfs, ça va servir.

Ceci étant dit, M. Ouellet nous a tout de même laissé quelque chose de bien.  La fenêtre décentrée est maintenant à la bonne place et j'ai un somptueux escalier... temporaire.  Beaucoup mieux que l'échelle abrupte et branlante des quatre dernières semaines.


La fenêtre recentrée.
Mon escalier temporaire faite de restants de chantier.

 
Durant le week-end, Chéri et son accolyte, Carlos Nachos, ont commencé l'isolation de notre invraisemblable plafond mansardé et "pignonné".  Euh !?  Plein de pignons, autrement dit.  Je dis souvent qu'on ne peut pas obtenir de résultat extraordinaire sans se donner un peu de misère.  À voir toute la misère que subissent Chéri et Carlos, on va avoir tout un résultat tantôt. 

Admirez ici le travail de mes deux petits plombiers hautement efficaces.  Rien à redire.  Du beau boulot. 

Le plan de la journée d'aujourd'hui est tout simple; isolation et lattage du plafond.  Chéri est à l'oeuvre avec ses deux copains (Carlos et Pat) et on se paie la traite en gardant un des employés de M. Ouellet encore quelques heures.  Quelques dollars bien investis.

Sur ce, je dois maintenant aller nettoyer la salle de jeux qui vient de retrouver ses fonctions après que j'aie sorti toutes les poches d'isolant qui y étaient entreposées depuis un mois. 

dimanche 20 juin 2010

Bug fixed - Je suis de retour sur la blogosphère

Jour combien ?  J'ai perdu le fil.  Le mini portable a comme qui dirait crashé mardi soir et toutes mes tentatives de réanimation ont été vaines.  Nous nous sommes donc finalement décidés ce matin, dimanche, a aller en acheter un autre, un vrai, un gros, en catastrophe.  L'ordi des enfants n'a pas suffit à la tâche.  L'écran est rouge dû a un mauvais contact, le clavier écrit tout le contraire de ce qu'on voudrait (n'ai jamais retrouvé le @, le A est à la place du Q et tout pousse ma patience bien au-delà de ses limites) et le bruit du ventilateur enterre le son de la télé.  Une catastrophe !

Mais revenons à nos moutons.  Où en sommes nous avec nos travaux ?  M. Ouellet a terminé son mandat, à peu de choses près.  Le toit est paré de son bardeau en entier, l'Isoclad est installé partout, le plombier a fait son travail et les fenêtres sont installées.

Alors ?  Eh, bien voilà la coquille de notre nouvelle maison.




Notez le petit détail qui cloche.  La fenêtre au dessus du porche est décentrée vers la gauche.  Après un court (très court) moment de réflexion, M. Ouellet et moi-même avons pris la décision de déplacer l'ouverture vers la droite.  Quelques dollars non prévus mais ça en a valu la peine.  Photo à venir.


lundi 14 juin 2010

Retour sur le week end - Jours 34 et 35

Quel contrat !  Casser toute une façade en briques avec une masse.  Chéri a le dos et les mains en compote et moi je suis couverte de bleus et de bosses sans compter les égratigures.  Mais nous sommes contents et fiers de nous.

Dimanche soir, 20h30, nous avons fait notre dernier voyage de "trailer". 11 heures de travail. Il reste encore un peu de briques au sol, dans la platte bande, mais comme nous devions redonner la remorque à notre généreux voisin (merci Gino !), il a fallu se résigner à la laisser là.  Et puis fallait bien coucher notre marmaille.

Voici donc notre maison dépouillée, toute nue.


vendredi 11 juin 2010

Jour 33

Mon plus court billet, à ce jour.


Voilà !  Maintenant, jouez au jeu des 7 différences.  ;-)

jeudi 10 juin 2010

Jour 32 - Ça y est presque !

Encore un peu et on y sera.  Le toit est presque terminé et il reste à peine trois panneaux de murs à monter.  La pose du bardeau va bon train.  Tout baigne.


Prise entre la phobie des échelles et une curiosité insoutenable, je me suis décidée à remonter voir l'avancement des travaux.  Oh !  Joie !  Comme c'est beau !  Bon, avec beaucoup d'imagination.  Notez ici la singularité de la vue.  Un faîte de toit (l'ancien toit) qui sort à travers le nouveau plancher.  C'est précisément à cet endroit que se trouvera la chambre des maîtres.


Voici l'emplacement de la salle de bain avec son ouverture de fenêtre trop court.  Il manque 8 pouces sur la hauteur, mais ce n'est qu'un petit détail à corriger.

Au fond, l'ouverture de la fenêtre de la chambres de Maxence et Édouard.


Voici le trou maudit que j'apprend à apprivoiser.  Le seul accès à l'étage pour le moment.

 

Une autre belle journée de chantier qui s'achève.  Demain, dernière journée de la semaine.  Espérons voir la coquille de la maison enfin terminée. 

mercredi 9 juin 2010

Jour 31

Pour débuter, faisons un petit retour sur hier, jour 30.

Une autre partie du toit a été enlevé et une section de mur a été érigé.  Voici un peu de quoi ça avait l'air, hier.

Aujourd'hui, jour 31, retour de la grue hors de prix.  Bien que dispendieuse, il n'en reste pas moins qu'elle nous est très utile.


En plus d'être fort utile, elle ravit mes garçons qui, devant un tel spectacle, sont unis plus que jamais. 


Bon, pour un moment.  À vrai dire, 5 minutes après la photo ils se battaient pour un marteau en plastique.

Après le dîner, les couvreurs sont arrivés.  En moins de 3 heures, ils avaient fait une bonne partie du versant avant de la maison, celui avec plein de pignons, de faitières et d'arrêtières. 


Superbe toiture nouveau genre; brun d'un côté et gris de l'autre.  Heureusement, ce n'est que temporaire.  Ça et un million d'autres détails.

Il paraît que le vendredi, 18 juin, ils auront terminé le "rough".  Les fenêtres posés, la maison étanche, l'escalier temporaire faite.  Et là, le vrai défi commencera pour nous.  Des mois et des mois de travaux nous attendent.  Savourons le moment présent, pendant qu'on n'a qu'à admirer le travail des pros.

lundi 7 juin 2010

Semaine 5 - Jour 29

Petit train va loin.  Aujourd'hui, le démantèlement du reste de l'ancienne toiture a été entamé.  La grille de la fan de la salle de bain a failli me tomber sur la tête.  J'ai un puit de lumière (et de poussière) dans la garde-robe de ma chambre.  Tout va très bien.  J'ai jamais été aussi heureuse !

La partie du toit au-dessus du garage a été fermé.  Ça donne une toute autre perspective, différente des chevrons ouverts.


J'attend déjà demain matin avec enthousiasme pour voir ce qui sera fait.  Je n'ai que trop hâte de voir tout l'étage de construit. 

Rétrospective du week end

Les ouvriers partis, le travail n'attend pas.  Les Von Trapp* se mettent à l'ouvrage.  Au menu, une montagne de terre, d'argile et de tourbe à faire disparaître, un abri soleil à déménager et un mur de brique à démollir.

Quelques heures de pelletage et de raclage ont suffit à maman Von Trapp pour faire disparaître le surplus de terre et d'argile laissé suite à la mise en place d'un drain d'égouttement le long de notre terrain.  Un voyage de "trailer" et plus rien ne paraît.  Sauf peut-être, les quelques ecchymoses que je me suis infligée dans mon empressement.

Être parents de quatre enfants, ce n'est pas toujours seulement du travail et des sacrifices.  Ça peut parfois être bien aidant.  En ce beau dimanche du début de juin, nous avons eu la joie et la fierté de voir nos beaux enfants mettre à profit leur volonté d'aider et leur capacité de coopération.  De toute beauté.

Maxence a déboulonné l'abri soleil TOUT SEUL.  Après un petit tutorial, il s'emparaît de l'outil et il se mettait à l'oeuvre.  En moins de 15 minutes, le travail était complété.





















Quant à lui, papa s'est attaqué à la démollition de la façade en briques rose saumon que je déteste tant.  Quel soulagement de voir cet horreur prendre le chemin de la dump.


Évidemment, il en reste encore beaucoup à faire disparaître.  Un blitz sera nécessaire, le week end prochain.  Deux bonnes journées de travail et il ne devrait plus en rester.


Finalement, ce beau week end s'est terminé par un excitant voyage au terrain vague, en famille, au coucher du soleil.  N'est-ce pas beau, la vie !  Quelle fierté de voir mes enfants travailler tous ensemble, dans l'harmonie parfaite...  hum !  Enfin presque.


D'autres nouvelles et encore plus, ce soir.

*Von Trapp est notre surnom, en référence à la grande famille du film "La mélodie du bonheur".

vendredi 4 juin 2010

Jour 26 - Bidonville !

Le toit à moitié construit, des bouts de bois trop longs qui dépassent, des toiles partout.  Les passants doivent se demander où est-ce qu'on s'en va avec ça.  La moitié de l'étage étant contruite, il en reste une moitié qui laisse perplexe.  Comme en témoigne cette photo.


Dès lundi, on entreprend exactement le même processus que cette semaine pour faire la deuxième partie de l'étage.  Ce qui laisse tout le week-end aux curieux pour croire qu'on est une famille de weirdos qui n'ont aucune notion d'architecture.  Ne dit-on pas que l'on croit ce que l'on voit ?  Les sceptiques seront confondus avant longtemps.

Un dernier coup d'oeil sur les acomplissements de la semaine et après... repos !

jeudi 3 juin 2010

Jour 25 - Petit à petit l'oiseau bâti son nid

5h45 am.  Chéri ?  Entends-tu ce que j'entend ?  On dirait qu'il y a du monde devant la maison !

Effectivement, du monde, il y en avait.  Monsieur Ouellet, ses trois comparses et... un opérateur de grue !  L'heure de monter les chevrons avait sonné.  Durant deux heures complètes, de 6h00 à 8h00, les chevrons ont été méticuleusement montés vers le beau ciel bleu.

Il aura fallu 10 heures pour installer ces chevrons si bien numérotés mais qui parfois ne s'ajustaient pas comme prévu.  Un seul coup d'oeil suffit, tout de même, à convaincre que le travail avance.




Vue du plancher des vaches, tout ceci est bien beau.  Mais qu'en est-il de la vue du haut de ce 2ème étage ?  Je suis allé constater par moi-même, affrontant ma peur des hauteurs.  Eh, oui !  Une échelle de 12 pieds et les jambes me ramolissent, la nausée me prend et je panique !  Qu'à cela ne tienne.  J'ai entamé mon ascension en regardant droit en haut et en respirant le plus calmement possible.  Ça valait la peine.  Quel spectacle !  J'ai pu marcher dans mon boudoir, dans la chambre des garçons, la chambre d'Émile, prendre conscience de la dimension de l'espace.  Et je n'ai pris aucune photo.  Déception ! 

Demain, je crois que le toit sera fermé et la membrane posée.  Je pense.  Sauf, que, j'en manque quelques bouts parfois.  Monsieur Ouellet a-t-il décidé d'attendre parce que le poseur de bardeau viendra seulement mercredi ?  Je n'en sais rien.  On vit au jour le jour.

mercredi 2 juin 2010

Jour 24 - Y'a une couille dans le potager

Rien de bien méchant, mais tout de même.  Il y a, comme qui dirait, une couille dans le potager.  Peut-être même quatre.

Premier petit incident; le mur E19 est composé d'une feuille d'aspenite et d'un panneau d'Isoclad.  Erreur !  Il devait plutôt être composé d'un contreplaqué et d'un pare-vapeur pour reçevoir la pierre.

Deuxième petit problème; le mur E19 (encore !?) a une ouverture de 8'' trop courte pour la fenêtre.  Faute d'inattention du fabricant de murs.

Troisième emmerde; la grue réservée il y a une semaine est occupée ailleurs.  C'est que les chevrons ne pourront pas léviter jusqu'au ciel et s'installer comme par enchantement.  Nous avons besoin d'une grue.  Les couteaux volent bas entre Monsieur Wallet et une dénommée Sylvie des Grues Valcourt.  Je parie 5$ sur Monsieur Wallet.

Finalement, dernier soucis de la journée.  Mes démarreurs à bardeaux n'ont pas été mis sur le camion au bon moment.  Ils sont actuellement à Sudbury et transiterons par Montréal.  Quelle bonne blague !  Si la chance nous sourit, ils seront chez-moi vendredi. 

C'était la partie moche.

Maintenant, la partie amusante.  Peu de photos aujourd'hui étant donné que le travail accomplie est presque invisible vue de l'extérieur.  La démolition du toit se poursuit au même rythme que la fabrication du plancher.  La moitié des murs de la façade sont érigés.


C'est pas encore tellement joli.  Un bout en aspenite, un bout en briques, un bout en pare-vapeur.  De toute beauté.  Mais avec un peu d'imagination... et le croquis sous le nez, on arrive à voir toute la splendeur la future maison.

Demain, les photos devraient être beaucoup plus révélatrices.  Et vendredi, le toit sera entièrement fermé et étanche, prêt à recevoir le bardeau la semaine prochaine.

mardi 1 juin 2010

Jour 23 - Une moitié d'étage est né

Phénomème paranormal.  Au milieu de l'avant-midi, Maxence s'écrit:  Mamaaaaaaan, on voit le soleil dans le plafond !  Rares sont ceux qui, un jour, ont vu jaillir la lumière par la sortie de leur échangeur d'air.  Marrant !


Autre phénomème insolite.  Tout ce que nous voyons de nos chers ouvriers, c'est leurs bottines.  Depuis des jours, un seul regard par une fenêtre donne droit à une vue imprenable sur une paires de bottines.


Mais trève de plaisanteries.  Ce qui nous intéresse, avouons-le, c'est le résultat de la journée.  Quelle ne fut pas ma stupeur, après un bref petit tour en ville avec mes enfants + 1, de retrouver ma maison transformée, encore plus !


J'ai tout juste eu le temps d'attraper mon apareil photo avant qu'ils aient tout couvert. 

Toute cette transformation a semé l'excitation dans la maisonnée et les enfants ont été particulièrement difficile à coucher.  Mais bon.  Léger inconvénient bien vite oublié. 
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